Crises : situations de travail à hauts risques 

Les crises se cumulent et s’entrechoquent : elles ont déjà modifié les modèles d’entreprises et les organisations du travail

Depuis la crise sanitaire, le travail hybride s’est installé modifiant les relations de travail et la relation au travail et à l’entreprise ; en corollaire, l’extension du télétravail a conduit à l’introduction de nouveaux environnements de travail en flex office souvent vécus comme déshumanisés

La crise climatique questionne les choix économiques, sociétaux et les pratiques des entreprises : RSE, loi climat et résilience impliquent l’ensemble des acteurs et de nouvelles prérogatives aux CSE sur l’intégration systématique des enjeux environnementaux sur les sujets concernant la marche de l’entreprise

La crise du travail met en lumière un nouveau phénomène : une forte pénurie de main d’oeuvre dans des secteurs peu attractifs que nombre de salariés fuient depuis la crise sanitaire. Secteurs traditionnellement réputés pour les conditions de travail difficiles, leurs faibles niveaux de rémunération, absence de reconnaissance : restauration, service à la personne, secteur de la santé, enseignement

Les crises diplomatiques et les conflits en Europe bouleversent les relations internationales et se répercutent sur les économies des pays avec des ruptures d’approvisionnement, des hausses de prix et des crises économiques qui se profilent.

 

L’ensemble de ces crises sont facteurs de RPS et attaquent la santé psychique des citoyens et des travailleurs. Parmi eux, les plus jeunes seraient davantage exposés à l’éco anxiété qui désigne la difficulté à se projeter dans un avenir sombre et un monde futur peu accueillant.

Cette rubrique sera alimentée par des travaux de réflexion autour de ces thématiques et tentera de produire des données sur ce que ces crises produisent sur le monde du travail actuellement et à court terme.